Télécharger
Suivant
Précédent

Allégorie de la musique profane

vers 1834
RF 51893, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
RF 51893, Recto
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Friedrich, Caspar David (1774-1840)
Ecole allemande

description

Dénomination / Titre
Allégorie de la musique profane
Description / Décor
Commentaire :
Entre août 1826 et avril 1827, Friedrich reçut à Dresde, la visite du poète Wassilij Andrejewitsch Shukowski. De leurs conversations naquit un projet, qui devait dans les années suivantes, donner lieu à des peintures sur papier transparent à mettre en scène accompagnées de musique, de nuit au clair de lune, à la lumière d'une bougie passant à travers une boule de verre remplie d'eau ou de vin blanc. Seuls les dessins en ont conservés la trace. Il s'agit d'allégories musicales illustrant les correspondances entre la musique et la peinture, destinées à la grande-duchesse Alexandra Feodorovna et dédiées au jeune tsarévitch Alexander. La première composition symbolisant la musique profane représente deux jeunes filles tenant l'une une guitare et l'autre une mandoline, qui jouent près d'une harpe, dont le son se dégage au contact de celui des deux autres instruments. Trois autres compositions furent réalisées par Friedrich, mais sont perdues. L'une évoquant la musique céleste, est connue par son calque conservé au musée de Hambourg, l'autre ayant pour cadre une forêt, est une méditation sur le temps et la mort, le thème de la dernière composition est la musique sacrée dont le calque se trouve à Chemnitz (Françoise Viatte dans Revue du Louvre, 1999, pp.13-15, repr. en coul.).
voir aussi: Julie Ramos dans L'invention du sentiment aux sources du romantisme, cat. expo., Paris, musée de la Musique, 2 avril - 30 juin 2002, n° 77, p. 232-235.

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,735 m ; L. 0,525 m
Matière et technique
Pierre noire sur papier rose foncé. Angle supérieur droit reconstitué.

Lieux et dates

Date de création / fabrication
vers 1834

Données historiques

Historique de l'œuvre
Zurich, Galerie Arturo Cuellar ; achat avec la participation du Dr. Willem J.R. Dreesmann. Comité du 18 février 1999. Conseil du 24 février 1999. Arrêté du 11 mars 1999. Ampliation du 12 mars 1999. Vu au récolement le 22/10/2018 en Réserve des pièces encadrées, marqué sur étiquette (C35 Réserve des pièces encadrées, G. Masson et Ch. Winling).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Dernière provenance : Cuellar, Arturo
Mode d’acquisition
achat avec une aide extérieure
Date d’acquisition
1999

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Nouvelle réserve des pièces encadrées

L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.

Expositions

- Cathédrales, 1789-1914, un mythe moderne
Etape :
Musée des Beaux-Arts de Rouen, Rouen, France - 12 avril - 12 juillet 2014
- Aux origines de l'abstraction 1800-1914
Etape :
Etablissement public du Musée d'Orsay et de l'Orangerie, Paris, France - 03 novembre 2003 - 22 février 2004
Organisée par : Etablissement public du Musée d'Orsay et de l'Orangerie (Paris, France)
- 10 ans d'acquisitions du département des Arts graphiques
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France - 11 septembre - 07 octobre 2002
Organisée par : Musée du Louvre-Département des Arts Graphiques (Paris, France)
- L'invention du sentiment : aux sources du romantisme
Etape :
Musée de la Musique, Paris, France - 02 avril - 30 juin 2002
Organisée par : Musée de la Musique (Paris, France)
- Romantiques du Nord - Caspar David Friedrich et Johan Christian Dahl
Etape :
Musée des Beaux-Arts de Rouen, Rouen, France - 28 septembre - 10 décembre 2001
Organisée par : Musée des Beaux-Arts de Rouen (Rouen, France)
- Réouverture de la salle de lecture du Cabinet des dessins
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France - 13 décembre - 16 décembre 1999
Organisée par : Musée du Louvre-Département des Arts Graphiques (Paris, France)
Dernière mise à jour le 25.03.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances