Numéro d’inventaire
Numéro principal : RF 1986 62
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : L'Aurore et la Nuit
Ancien titre : L'Aurore
Ancien titre : L'Aurore
Description / Décor
Inscriptions
Nature de marque :
cachet de cire
cachet de cire
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,44 m ; Hauteur avec accessoire : 1,635 m ; Largeur : 1,89 m ; Largeur avec accessoire : 2,072 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
3e quart du XVIIe siècle (1666 - 1669)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Histoire
Coll. de Louis XIV au palais des Tuileries; aliéné dans des circonstances inconnues probablement à la Révolution ; coll. du cardinal Fesch(inventaire 1939, no 3201) ; sa vente, Rome, 17 avril 1843, no 842 ; coll. Giulia Bechi et A. Paganini (cachets de cire et inscriptions au revers de la toile de rentoilage); coll. part., Rome,
1980 ; vente Sotheby’s Monaco, 21 juin 1986, no 42 (Nicolas Mignard); non vendu ; acquis à l’amiable en 1986 grâce au legs de Mme Sylvia Aston (1913-1982).
Commentaire
Peint vers 1666-1669 pour l’alcôve de la chambre d’apparat du Grand Dauphin au palais des Tuileries. La composition était placée au centre de l’alcôve, au-dessus du lit, flanquée de deux panneaux octogonaux représentant Le Soir (Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts) et probablement Le Midi (perdu). L’Aurore est
représentée conformément au code allégorique de l’Iconologia de Cesare Ripa : «elle tient un flambeau d’une main et sème des fleurs de l’autre […] ses ailes figurent la merveilleuse vitesse de son mouvement, qui disparaît aussitôt» (cf.Baudoin, 1643, II, p. 25-26). Derrière la figure de l’Aurore, une jeune femme disparaissant dans l’obscurité symbolise la Nuit. L’Aurore était à l’origine d’un format rectangulaire à oreilles, celles-ci de format carré de 24,5 cm de côté. Le
tableau a été coupé à droite pour supprimer le décrochement. Le rentoilage a masqué le décrochement à gauche. Le format initial à oreilles était
de 144 × 212 cm. Au revers de la toile de rentoilage, il y a deux cachets de cire rouge, l’un armorié, l’autre monogrammé AP, et deux inscriptions : «no 613 du C.» et «Proprietà / di / Giulia Bechi / e / A». Le décor du plafond de la chambre du Grand Dauphin était consacré à l’éducation d’Achille : voir INV. 1172, 1173,
1174 et 1175
Coll. de Louis XIV au palais des Tuileries; aliéné dans des circonstances inconnues probablement à la Révolution ; coll. du cardinal Fesch(inventaire 1939, no 3201) ; sa vente, Rome, 17 avril 1843, no 842 ; coll. Giulia Bechi et A. Paganini (cachets de cire et inscriptions au revers de la toile de rentoilage); coll. part., Rome,
1980 ; vente Sotheby’s Monaco, 21 juin 1986, no 42 (Nicolas Mignard); non vendu ; acquis à l’amiable en 1986 grâce au legs de Mme Sylvia Aston (1913-1982).
Commentaire
Peint vers 1666-1669 pour l’alcôve de la chambre d’apparat du Grand Dauphin au palais des Tuileries. La composition était placée au centre de l’alcôve, au-dessus du lit, flanquée de deux panneaux octogonaux représentant Le Soir (Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts) et probablement Le Midi (perdu). L’Aurore est
représentée conformément au code allégorique de l’Iconologia de Cesare Ripa : «elle tient un flambeau d’une main et sème des fleurs de l’autre […] ses ailes figurent la merveilleuse vitesse de son mouvement, qui disparaît aussitôt» (cf.Baudoin, 1643, II, p. 25-26). Derrière la figure de l’Aurore, une jeune femme disparaissant dans l’obscurité symbolise la Nuit. L’Aurore était à l’origine d’un format rectangulaire à oreilles, celles-ci de format carré de 24,5 cm de côté. Le
tableau a été coupé à droite pour supprimer le décrochement. Le rentoilage a masqué le décrochement à gauche. Le format initial à oreilles était
de 144 × 212 cm. Au revers de la toile de rentoilage, il y a deux cachets de cire rouge, l’un armorié, l’autre monogrammé AP, et deux inscriptions : «no 613 du C.» et «Proprietà / di / Giulia Bechi / e / A». Le décor du plafond de la chambre du Grand Dauphin était consacré à l’éducation d’Achille : voir INV. 1172, 1173,
1174 et 1175
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
achat sur legs
Date d’acquisition
date : 1986
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 35, ill.coul., n°62
- Gady, Bénédicte (dir.), Peupler les cieux - Les plafonds parisiens au XVIIe siècle, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, du 20 février au 19 mai 2014), Paris / New York, Louvre éditions/Le Passage, 2014, pp. 237; 239, p.
- Sainte Fare Garnot, Nicolas, Le décor des Tuileries sous le règne de Louis XIV, Paris, Réunion des musées nationaux, (Notes et documents des Musées de France, n°20), 1988, n°45
- Foucart, Jacques (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du Département des Peintures (1983-1986), Paris, R.M.N., 1987, p. 114-116
- Engerand, Fernand ; Bailly, Nicolas, Inventaire des tableaux du Roy rédigé en 1709 et 1710, Inventaires des collections de la Couronne, Paris, Ernest Leroux, 1899, p. 381
- Thiéry, Luc-Vincent, Guide des amateurs et étrangers voyageurs à Paris ou Description raisonnée de cette ville de sa banlieue et de tout ce qu’elle contient de remarquable, II, 1787, p. 391
- Piganiol de La Force, Jean-Aymar, Description historique de la Ville de Paris, 1765, p. 373
- Dezallier d'Argenville, Antoine-Nicolas, Voyage pittoresque de Paris ou Indication de tout ce qu’il y a de plus beau dans cette ville en peinture, sculpture et architecture, Paris, 1749, p. 47
Expositions
- Petite Galerie : Mythes fondateurs, d'Hercule à Dark Vador, Richelieu, Salles d'Exposition temporaire, 12/10/2015 - 04/07/2016
- Mythes fondateurs, d'Hercule à Dark Vador, Saint-Romain-en-Gal (Externe, France), Musée Gallo-romain, 22/10/2016 - 02/04/2017
Dernière mise à jour le 22.03.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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