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Sainte Madeleine méditant dans la solitude

1675 / 1725 (Fin du XVIIe siècle - début du XVIIIè siècle)
INV 1943 ; MR 1103
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 859
Aile Richelieu, Niveau 2
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 1943
Autre numéro d'inventaire : MR 1103
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Werff, Adriaen van der (Kralingen, 1659 - Rotterdam, 1722)
Werff, Pieter van der (Kralingen, 1665 - Rotterdam, 1722)
Pays-Bas dit aussi Pays-Bas, , École de

description

Dénomination / Titre
Titre : Sainte Madeleine méditant dans la solitude
Description / Décor
La traditionnelle nudité de la sainte est liée à son état de pénitente, Madeleine, la pécheresse des Évangiles, ayant été assimilée au cours des âges à la recluse de la Sainte-Baume. Soit l’un des sujets de prédilection de l’artiste (Schleissheim, 1707 ; Munich, 1705 ; Dresde, 1711 ; Saint-Pétersbourg, 1720, etc.). Croyant comme Villot et Engerand l’INV. 1943 non signé ni daté, alors que tous les Werff d’origine Page le sont, B. Gaehtgens a assigné la provenance Page de ce tableau à une autre Madeleine (Gaehtgens, n° 100), laquelle, perdue de vue depuis 1898, a réapparu récemment sur le marché de l’art (vente, Londres, Christie, 9 IV 1999, n° 167, en mars 2000 chez le marchand Bob Haboldt, Paris et New York) ; peu distinctement signée, elle semble plutôt attribuable au seul Pieter.
Inscriptions
Signature :
S.D.d. à mi-h. du corps de la sainte : Cher v. Werff 1718 (signature redécouverte lors de la restauration de 1998).

Caractéristiques matérielles

Dimensions
Hauteur : 0,6 m ; Hauteur avec accessoire : 0,87 m ; Largeur : 0,46 m ; Largeur avec accessoire : 0,692 m
Matière et technique
huile sur bois (B. (transposé de B. sur B. au début du XIXe s.). H. 0,60 ; L. 0,46.)

Lieux et dates

Date de création / fabrication
Fin du XVIIe siècle - début du XVIIIè siècle (1675 - 1725)

Données historiques

Historique de l'œuvre
Selon le livre de raison de l’artiste et autres documents (cf. Gaehtgens [1987], p. 444, 445, 464, 465), Adriaen van der Werff travailla à ce tableau 9 semaines à partir d’août 1718 puis son frère Pieter, 2 semaines ; l’un des 10 tableaux de l’artiste cédés par lui au chevalier Gregory Page (vers 1695-1775), Londres, et cette fois par l’intermédiaire du marchand d’art Lambert van der Truyn, 1722 ; vendu par les héritiers de Page à Bertels, marchand d’art à Bruxelles, et à un autre marchand (anglais), vers 1783 ; récupéré par Bertels en plus de son lot de Werff déjà cédé à Louis XVI en 1783 (voir l’INV. 1941), et vendu par lui au roi, toujours par l’intermédiaire d’A. J. Paillet, marchand d’art à Paris, 1784 ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre) en 1793, cat. n° 463 (cf. Dubreuil) ; placé au palais de Saint-Cloud sous le Premier Empire (cf. Meyer [1969], p. 264 : état de 1810).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
ancienne collection royale/de la Couronne
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Richelieu, [Peint] Salle 859 - Flandres, Hollande

Bibliographie

- Foucart-Walter, Élisabeth (dir.), Foucart, Jacques, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, [Musée du Louvre, département des Peintures], Paris, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2009, p. 295, ill. n&b
Dernière mise à jour le 19.04.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances