Télécharger
Suivant
Précédent
Pyxide à décor d'écus et de rosaces
1260 / 1280 (XIIIe siècle)
Lieu de création : Limoges (Limousin->Haute-Vienne = Haute Vienne)
MR 2656
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 503
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : MR 2656
description
Dénomination / Titre
Titre : Pyxide à décor d'écus et de rosaces
Type d'objet
pyxide ; émail
Description / Décor
Pyxide de forme cylindrique en cuivre champlevé, émaillé et doré.
Le couvercle conique est monté à charnière et surmonté d’un bouton : la pyxide n’était donc pas destinée à conserver les hosties consacrées, contrairement à celles qui sont surmontées d’une croix. Le couvercle est orné de feuillages dorés en simple réserve sur fond d’émail bleu, séparant trois rosaces foliées inscrivant un losange cruciforme bleu lapis et bleu turquoise ourlé de blanc.
La boîte présente, sur un fond émaillé de bleu turquoise, quatre grands demi-cercles bleus ornés de feuillages dorés en simple réserve et d’un écu central doré à fleur de lis en émail blanc sur fond de cuivre guilloché. Dans les écoinçons, quatre tours stylisées sur fond d’émail bleu turquoise.
Comme l’avait déjà relevé A. de Longpérier en 1842, le décor d’écus inscrivant une fleur de lis et des châteaux stylisés, sans doute dérivés des armes de Castille, place cette pyxide dans le groupe d’œuvres employant, à titre ornemental, l’association des emblèmes des royaumes de France et de Castille. Cette vogue se répandit après le mariage du roi de France, Louis VIII, avec la fille du roi de Castille, Blanche, en 1200. Les fleurs de lis sont cependant ici d’argent sur un écu d’or et non d’or sur azur, couleurs des armes des rois de France.
Le dessin des feuillages longs et étroits se rencontre sur d’autres pyxides à décor armorié ou à décor de bustes d’anges, comme celle conservée au Louvre (OA 937), où le style de ces anges autorise une date dans le troisième quart du XIIIe siècle. La gamme colorée restreinte suggère également une telle date. Les formes de l’écu et de la fleur de lis seraient donc ici des archaïsmes.
A l’intérieur de la pyxide, la cupule a été conservée.
Le couvercle conique est monté à charnière et surmonté d’un bouton : la pyxide n’était donc pas destinée à conserver les hosties consacrées, contrairement à celles qui sont surmontées d’une croix. Le couvercle est orné de feuillages dorés en simple réserve sur fond d’émail bleu, séparant trois rosaces foliées inscrivant un losange cruciforme bleu lapis et bleu turquoise ourlé de blanc.
La boîte présente, sur un fond émaillé de bleu turquoise, quatre grands demi-cercles bleus ornés de feuillages dorés en simple réserve et d’un écu central doré à fleur de lis en émail blanc sur fond de cuivre guilloché. Dans les écoinçons, quatre tours stylisées sur fond d’émail bleu turquoise.
Comme l’avait déjà relevé A. de Longpérier en 1842, le décor d’écus inscrivant une fleur de lis et des châteaux stylisés, sans doute dérivés des armes de Castille, place cette pyxide dans le groupe d’œuvres employant, à titre ornemental, l’association des emblèmes des royaumes de France et de Castille. Cette vogue se répandit après le mariage du roi de France, Louis VIII, avec la fille du roi de Castille, Blanche, en 1200. Les fleurs de lis sont cependant ici d’argent sur un écu d’or et non d’or sur azur, couleurs des armes des rois de France.
Le dessin des feuillages longs et étroits se rencontre sur d’autres pyxides à décor armorié ou à décor de bustes d’anges, comme celle conservée au Louvre (OA 937), où le style de ces anges autorise une date dans le troisième quart du XIIIe siècle. La gamme colorée restreinte suggère également une telle date. Les formes de l’écu et de la fleur de lis seraient donc ici des archaïsmes.
A l’intérieur de la pyxide, la cupule a été conservée.
Inscriptions
Etiquette :
"135" et sous le fond "50"
Inscription :
D 130 (à l'intérieur à l'encre rouge)
d'or à fleur de lis d'argent
"135" et sous le fond "50"
Inscription :
D 130 (à l'intérieur à l'encre rouge)
d'or à fleur de lis d'argent
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 8,2 cm ; Diamètre : 6,6 cm
Matière et technique
Matériau : cuivre (Cuivre champlevé, gravé, ciselé, émaillé et doré.)
Technique : émail champlevé (techniques métal->émaillé = émaillage = émail = émaux)
Technique : émail champlevé (techniques métal->émaillé = émaillage = émail = émaux)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : gothique (Occident->moyen âge)
Date de création/fabrication : vers 1260 - 1280
Date de création/fabrication : vers 1260 - 1280
Lieu de création / fabrication / exécution
Limoges (Limousin->Haute-Vienne = Haute Vienne)
Données historiques
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Durand, Edme, Antoine, Collectionneur
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date : 1825
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 503 - Jeanne d'Evreux, Vitrine 14
Index
Mode d'acquisition
Lieux
Bibliographie
- L'Oeuvre de Limoges. Emaux limousins du Moyen Age, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 23 octobre 1995 - 22 janvier 1996 et New York, The Metropolitan Museum of Art, 4 mars - 16 juin 1996), Paris, Réunion des musées nationaux, 1995, p. 371, n° 129
- Emaux de Limoges du Moyen Âge : églises et musées de France, cat. exp. (Rome, Bibliothèque apostolique vaticane, appartements Borgia, 12 novembre-22 décembre 1963), Paris, Association française d'action artistique, 1963, n° 135
- Marquet de Vasselot, Jean-Joseph, Musée du Louvre. Catalogue sommaire de l'orfèvrerie, de l'émaillerie et des gemmes du Moyen Age au XVIIème siècle, Paris, Gaston Braun éditeur, 1914, p. 22, n° 101
- Darcel, Alfred, Musée national du Moyen Age et de la Renaissance [Louvre]. Série D. Notice des émaux et de l'orfèvrerie, 4e éd. avec supplément par E. Molinier, Paris, 1891, p. 50, D 130
- Rupin, Ernest, L'Oeuvre de Limoges, Paris, Alphonse Picard éditions, 1890, p. 205, fig. 262
- Courajod, Louis, La collection Durand et ses séries du Moyen Age et de la Renaissance au Musée du Louvre, Caen, 1888, p. 53, n° 119
- Laborde, Léon de, Notice des émaux, bijoux et objets divers exposés dans les galeries du musée du Louvre, [Paris, Musée du Louvre], Paris, Ch. de Mourgues frères, 1857, p. 67, Lab. 50
- Longpérier, Adrien Prévost de, « Description de quelques monuments émaillés du Moyen-Age », Le Cabinet de l'amateur et de l'antiquaire, 1, 1842, p. 145-160, p. 155
Dernière mise à jour le 13.03.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
